là où tout a commencé...
Je suis Anne-Marie Ploneis, accompagnante de la fin de vie, du deuil et des transitions de vie.
Dès ma venue dans ce monde, la mort s’est approchée de moi mais fort heureusement l’énergie de la vie fut la plus puissante. J’ai grandi dans une ferme, un environnement au plus près de la nature où j’ai eu la chance d’observer très précisément l’importance de ses différents cycles sur les modes de vie des humains, de la faune et la flore au fil des saisons. J’ai vite compris le cycle vie-mort-renaissance.
A l’âge de 6 ans, j’ai été confrontée pour la première fois à la mort d’un proche, mon grand-père. Cet évènement n’a pas été traumatisant pour moi grâce à un bon accompagnement de mes parents, de la famille : réponses à mes nombreuses questions, participation aux funérailles….
Puis au fil des années, les décès de mes autres grands-parents se sont échelonnés.
Plus tard, ma relation avec la mort et le deuil a pris encore plus de sens. Pendant les 15 années où j’ai exercé le métier de fleuriste, j’avais à cœur de m’adapter à la demande particulière de chacun afin de traduire ses sentiments les plus profond à travers le végétal. J’ai été très fière d’avoir pu établir avec mes clients endeuillés, une relation de confiance les mettant à l’aise pour me confier leurs difficultés face à ce bouleversement. Lors de la cessation de cette activité, je me suis intéressée aux métiers du funéraire avec cette envie d’accompagner les familles. Mais ce n’était pas encore le bon moment pour moi de franchir le pas.
Plus récemment, j’ai été confrontée à la maladie de mes parents : cancer et maladie neurodégénérative. En tant que proche aidante, je les ai accompagnés jusqu’au bout de leur vie. Cela a été précieux pour moi de pouvoir les soutenir jusqu’au dernier souffle.
« Comme pour vous, ces moments douloureux ont bousculé ma vie. Il y a eu un avant et un après. Vivre ces expériences si intensément riches, m’a fait prendre conscience du tabou de la mort dans notre société et a, également, révélé des potentiels enfouis au plus profond de moi : bienveillance, empathie, force de l’élan vital et surtout l’envie de prendre soin. Je me suis rendu-compte, au fil de mes rencontres durant cette période, de l’impact que pouvait avoir le rejet de la mort dans notre société. »
J'ai eu « LE » déclic !
Cela m’a donné l’envie de m’informer sur le tabou de la mort, puis de transmettre, de vulgariser, afin de l’intégrer davantage à nos vies et tenter de mieux apprivoiser ce passage.
Mais avant, j’ai décidé me faire accompagner afin de comprendre pourquoi j’étais si bouleversée, perdue face à mes réactions émotionnelles, et aussi de décrypter mes modes de fonctionnement. Explorer mes profondeurs, les traverser grâce à différents outils thérapeutiques m’a permis d’y mettre de la conscience puis de les transcender et pouvoir réinvestir ma vie avec plus de confiance, en toute responsabilité.
M’appuyant sur toutes ces expériences vécues, j’ai décidé de me former à l’accompagnement thérapeutique et j'ai suivi et validé la formation "Compétences + thérapeute" proposée par Yann Cano durant presque un an.
Pour me spécialiser en accompagnement de fin de vie, du deuil, j’ai opté pour de la formation continue sur les différentes composantes de ces accompagnements et les ressources à proposer selon les situations rencontrées. Je continue régulièrement à me former pour enrichir mes connaissances et ma pratique afin d’intervenir auprès de vous de la manière la plus pertinente possible.
De plus, pour une question d'éthique, je considère que pour accompagner les autres, il est nécessaire d'avoir fait un travail en profondeur sur soi: avoir traversé et apaisé toutes les étapes de sa propre histoire de vie.
Je l'ai fait, je continue quand c'est nécessaire et je suis régulièrement supervisée dans le cadre de mon travail d'accompagnante. C'est indispensable, c'est une force d'être consciente de mes limites, cela me protège et protège également mes accompagnés.
Par ailleurs, depuis septembre 2023, je suis également ambassadrice des Apéros de la mort, organisés par Happy End l'Asso. J’anime ainsi bénévolement, avec autre intervenante, un espace de parole qui se déroule tous les un mois et demi, pour tous ceux qui se sentent concernés ou s’interrogent sur le deuil et la mort. C’est un moment de partage où chacun peut s’exprimer librement, être écouté sans aucun jugement. L’objectif est de libérer la parole en toute convivialité.
NB : En aucun cas, mes accompagnements ne peuvent remplacer un suivi médical, ni un traitement médical. Je ne suis ni médecin, ni psychologue clinicienne